Le Témoignage Des Parents
Le témoignage de Claire et Sylvain
Tout d’abord, et avant de répondre à votre question, je souhaiterais revenir sur le parcours de notre fille Emy. Après une petite et moyenne section en France, nous avons fait le choix de partir en voyage pour plusieurs mois en Asie. Emy a donc effectué sa grande section avec nous, tout en voyageant dans différents pays. Son année de CP s’est écoulé en deux parties, la moitié avec une institutrice française et l’autre moitié dans une classe anglaise. En CE1, elle a effectué le programme Cambridge de Year 2 en classe anglaise, tout en continuant sa progression en français par le biais de cours particuliers.
Dans un souci de consolider ses apprentissages dans sa langue natale, nous avons fait le choix de la section française bilingue Jean de La Fontaine. Les petits effectifs, ainsi qu’une approche flexible et personnalisée correspondent en tous points à notre idée d’un environnement scolaire stimulant qui favorise le développement de notre enfant.
La devise prônée par le responsable de la section : « l’enfant acteur de ses apprentissages » prend tout son sens. Le bénéfice comparé au système pédagogique classique de l’éducation nationale en France est une évidence.
L’autonomie et l’excellence du travail sont des objectifs clairement énoncés dans le projet éducatif de l’école mais qui peuvent paraitre ambitieux pour une élève de classe primaire. Observez-vous au fil de l’eau une progression significative de votre enfant dans la réalisation de ces intentions ?
Emy a gagné en autonomie cette année, cela se voit au quotidien lorsqu’il y a des devoirs à faire, ainsi que dans la gestion de
son organisation personnelle.
L’excellence n’est pas une fin en soi, mais le goût du travail bien fait est une valeur à laquelle nous sommes très attachés. L’école tient un rôle très important pour que l’enfant fasse preuve d’engagement et de persévérance pour atteindre ces objectifs.
Nous sommes satisfaits de son évolution en ce sens.
Un des critères essentiels de notre choix d’école est le fait que l’enseignement en anglais soit suffisamment présent en quantité et en qualité. Avoir un professeur anglophone natif est un « must » pour nous. Emy est aujourd’hui, pratiquement bilingue, et nous souhaitons qu’elle évolue sur les deux programmes français et anglais simultanément. La section française propose deux niveaux d’anglais : débutant et avancé.
En ce qui nous concerne, le petit nombre d’enfants dans le groupe avancé permet à Émy de continuer sa progression sur le programme anglophone. Le professeur s’adapte au niveau de chaque enfant et est à l’écoute des objectifs que nous souhaitons atteindre. Les progrès constatés cette année en vocabulaire, grammaire et expression écrite sont incontestables.
Emy a beaucoup de plaisir à rejoindre sa classe tous les matins. L’attention portée à chaque enfant est bienveillante et l’approche individualisée du professeur permet à chacun de trouver sa place et d’être en confiance. Nous sommes particulièrement satisfaits par cet engagement qui n’est pas réalisable objectivement dans une classe de 30 élèves.
Pouvoir dépasser les objectifs annuels du programme de l’éducation nationale est un réel plus pour l’enfant, tout autant, avoir le temps de consolider les points plus fragiles donne à l’enfant une base solide pour aborder l’année suivante.
Le témoignage de Jessica et Jérémy
En France, les classes sont surchargées, et il est compliqué pour les professeurs de se concentrer sur l’individu. L’un des avantages que nous avons apprécié dans l’école Jean de la Fontaine, c’est le fait que le nombre d’élèves par classe soit plafonné à un effectif bas, permettant au professeur d’accorder un temps précieux à chaque enfant personnellement.
Nous avons également beaucoup aimé le principe de « non sanction », mais plutôt d’apprentissage lorsqu’un enfant faisait « une bêtise ». Par exemple lorsqu’un enfant parle trop en cours, le principe de lui demander de faire un exposé sur un sujet qu’il aime, et que le professeur se mette à « bavarder » avec les autres enfants pendant l’exposé pour montrer gentiment à quel point c’est désagréable pour la personne qui présente quelque chose de ne pas être écoutée attentivement.
Un autre point très important est la présence de nombreux cours en anglais, et surtout l’immersion dans un environnement anglophone.
Ce sont probablement les points principaux qui nous ont marqués lors de nos recherches, et nous ont fait choisir l’école Jean de La Fontaine sans inquiétude.
Lorsque nous sommes arrivés à Phuket en août 2022, Shana avait de l’aversion pour le Français. Elle préférait de loin se concentrer sur les Mathématiques, sa « matière préférée » alors. Les devoirs de français de début d’année étaient une vraie bataille à base de « Je ne comprends rien » avant même de lire la consigne. C’était ce que nous vivions déjà en France depuis le CP.
Quel changement à présent (avril 2023) ! Et nous avons pu en constater l’évolution au fur et à mesure de l’année scolaire. Shana ne rechigne plus lorsqu’elle a des devoirs de français, et elle s’en sort vraiment bien ! J’ajouterai même que lorsqu’il y a des devoirs « facultatifs » pour se challenger, elle les fait d’elle-même. Bien entendu, les mathématiques restent son domaine de prédilection, mais le français n’est plus un combat à la maison.
Tout à fait, Shana a beaucoup mûri depuis le début de l’année scolaire.
Le premier mois dans la classe a été compliqué pour elle, car il lui a fallu « trouver sa place » auprès de peu d’enfants. Lors des disputes entre élèves, il était compliqué pour elle de ne pas pouvoir recourir à la facilité en « trouvant refuge » auprès d’un autre groupe de copains en attendant que ça se calme, et elle s’isolait rapidement en se renfermant.
Au fur et à mesure, et je sais que les enseignants étaient également là pour l’aider, Shana a su prendre sur elle, retrouver confiance et faire en sorte de résoudre à l’amiable les conflits au lieu de les éviter. Elle a su trouver sa place et s’affirmer avec intelligence et bienveillance. La proximité avec les plus jeunes et les plus âgés, due aux petits effectifs des classes, lui a permis de jongler entre le fait d’aider « les petits » tout en étant tirée vers le haut par « les grands ».
Lorsque nous sommes arrivés, nous ne connaissions pratiquement rien de la Thaïlande (il s’agit de notre première expérience d’expatriés). Notre choix de venir sur Phuket a vraiment été fait vis-à-vis de la sélection de l’école.
Néanmoins à présent, nous ne le regrettons pas du tout ! Rawaï (le « quartier » de Phuket où se situe l’école) est un endroit vivant, familial et où l’on peut retrouver tout le confort et les infrastructures modernes. La plage est juste à côté, il y a de très bons restaurants, l’ambiance générale est très agréable, comme la météo.
Vis-à-vis de l’emplacement de l’école même, le fait qu’elle soit accessible par la route principale est vraiment un plus pour le côté pratique, tout en étant un peu éloignée afin de ne pas subir le bruit et le potentiel danger de cette avenue par son trafic.